Skip to main content
Produits Espejeños

La gastronomie de Miró est riche et variée. Une gastronomie qui partage avec les villes voisines l'essence de la saveur des produits d'une terre baignée par les eaux du Guadajoz. L'espejeño et l'espejeña ont su lui donner une certaine originalité, conférant à leurs plats une saveur unique capable de séduire les palais : "L'espejo n'a pas besoin de copier, il n'a qu'à se regarder".

Le boudin noir à l'oignon et la saucisse chorizo, aussi célèbres que délicieux, sont ses spécialités les plus réputées. Leur popularité a largement dépassé les frontières départementales et provinciales, et ces produits sont même connus sur le marché national. L'industrie de l'huile d'olive, avec la production d'huile d'olive extra vierge de première qualité, est un autre produit sur lequel repose l'économie de ce village de la Cordoue. Les ingrédients de sa cuisine, en particulier les amandes, sont utilisés avec une véritable obsession. La confiserie, quant à elle, est une autre spécialité dans laquelle Espejo excelle traditionnellement, le "cuajao" étant l'une des confiseries les plus typiques de ce village. Elle s'inspire de la gastronomie arabo-juive.

Que faire pour se rassasier après une longue et dense journée d'art, d'histoire, de culture... ?

Le mieux est de s'arrêter dans l'un des bars et restaurants situés aux abords de la route principale Badajoz-Granada qui traverse Espejo, ou dans ceux de l'intérieur du village, et de savourer les délicieuses charcuteries que la tradition matancero d'Espejo a conservées. Parmi celles-ci, comme nous l'avons déjà mentionné, les plus remarquables sont le boudin à l'oignon et le chorizo, selon la formule traditionnelle des "matanceros espejeños", dont les noms font partie inaliénable de l'histoire gastronomique de ce coin de Cordoue.

Leurs descendants - Olmo, Castro, Castro, Méndez, Yépez, Jurado, Jiménez - ont repris le flambeau pour continuer à offrir leurs produits aux palais les plus exigeants. Ces produits uniques, ainsi que le riche patrimoine culturel qu'offre Espejo, font de cette localité un point de référence obligatoire pour le tourisme rural.

Un autre pilier fondamental de la gastronomie de Miró - et le pilier économique de cette ville - réside dans la production d'huile d'olive extra vierge élaborée dans ses trois coopératives oléicoles : Cooperativa Olivarera "San Isidro", Sociedad Agraria de Transformación no. 6579 et Cooperativa "Virgen de la Oliva". Les visiteurs peuvent les visiter et acheter ce précieux "or liquide", dont la qualité a atteint un niveau d'excellence. La première possède encore des éléments originaux dans ses installations primitives, notamment des moulins en pierre bien conservés, ce qui en fait un véritable musée de l'huile d'olive que nous vous recommandons de visiter et de connaître.

La qualité du pain est également remarquable. Autrefois, plus d'une demi-douzaine de "fours à pain" (Horno Mateo, de las Pilas, Plaza, las Eras, Puerta de Lucena, el Castillo et la Higuera) fonctionnaient simultanément dans cette tour de guet. La sagesse accumulée au fil des siècles est restée intacte jusqu'à aujourd'hui, à travers les boulangeries familiales existantes. L'élaboration de délicieuses confiseries - pâtisseries feuilletées, "mostachones" et "magdalenas", gâteaux "pastelón" et "regá" ou les classiques "belmontes" - sont d'autres produits issus de ces industries. Le "cuajao", à base d'amandes et de saindoux, est un produit typique de la confiserie. Un délice d'origine arabo-juive, comme l'affirme la spécialiste Lola Bravo dans son livre La cocina de Lola Bravo : Córdoba y Almería (La cuisine de Lola Bravo : Cordoue et Almería), une référence essentielle pour ceux qui souhaitent connaître un autre des signes d'identité les plus évidents de cette ville.

Galerie de photos
Retour au début